Otxo
Los Angeles, 1993.
Hasard ou contingence, l’arrivée de l’accordéon diatonique change la donne dans leurs vies. Maider, déçue d’avoir pris au pied de la lettre le concept d’arbre à chat, se lance dans le trikitixa basque. Lolita plonge dans le répertoire gascon après un premier bain de culture flamenca. Les récentes découvertes en physique quantique contribuent à les rapprocher géographiquement autour du point névralgique de la ville rose. Une complicité naît alors entre ces deux artistes autour des musiques populaires et d’une passion commune inavouée pour l’élagage de pissenlit.
Dès lors, elles créent un concert-spectacle où « elles ne se refusent rien », bref une récréation scénique, une quête d’art à libération prolongée et à mémoire de forme.
Il y a de la place pour tout dans leur ascenseur émotionnel : humour et poésie, lenteur et envolées (olé), musiques multifacettes avec des vrais morceaux de trad… ou pas. Le seul défi de Otxo est de faire un pas de côté par rapport au bal, pour une fois ! Jouer pour la danse est un plaisir mais aussi une zone de confort qu’elles aiment ébranler. Le poing levé, elles se dressent contre l’obligation de choisir les influences de leurs vécus entre deux chaises musicales.
Si ce duo ne marche pas, elles pensent à des reconversions professionnelles comme créatrices d’un générateur de punchlines en libre-service 24/24, fabricantes de philtres d’amour et à café ou encore lanceuses de dés à coudre.